L'oeuvre d'Evelyne Puech est une oeuvre du présent et pas un art du moment. Evelyne est totalement et résolument affranchie de ce qui se fait actuellement ou qui est supposé se faire.
Un art libre, sensuel et prégnant, charnel et impalpable. D'une grande intelligence mais jamais cérébral. Une sensibilité à fleur d'âme.
Le travail qu'elle poursuit depuis des années est particulièrement axé sur le reflet et les effets de miroir.
La contemplation de sa peinture nous plonge dans la nature et ses jeux de lumière par une matinée ensoleillée ou par une nuit bleue, et dans le même temps, nous faisons l'expérience de nos visions intérieures, de leurs superpositions. Voir et croire voir. Une fièvre hallucinatoire. Une apparition, un visage, une sensation, une îcone presque figurative, une vierge évanescente, une silhouette rappelant Adam et Eve chassés du paradis. Une cartographie minérale vue au microscope, un paysage. Quelque chose du mouvement symboliste. Une envie d'y entrer et de se laisser voyager, une envie comme lorsqu'enfant, on s'amuse à regarder le monde au travers d'un prisme de verre et que l'on ne sait plus si l'on a les pieds au sol ou dans le ciel.
La peinture d'Evelyne est un jeu d'enfant, une manière de ne plus savoir où l'on est, de faire l'expérience physique de nager à l'envers ou de voler sans boussole et de faire resurgir de sa mémoire des émotions que l'on croyait mortes.
C'est un art qui vient de l'ombre pour donner forme au vivant, un art du surgissement délicat.
Karim Abdelaziz
Comédien, auteur, metteur en scène
Un art libre, sensuel et prégnant, charnel et impalpable. D'une grande intelligence mais jamais cérébral. Une sensibilité à fleur d'âme.
Le travail qu'elle poursuit depuis des années est particulièrement axé sur le reflet et les effets de miroir.
La contemplation de sa peinture nous plonge dans la nature et ses jeux de lumière par une matinée ensoleillée ou par une nuit bleue, et dans le même temps, nous faisons l'expérience de nos visions intérieures, de leurs superpositions. Voir et croire voir. Une fièvre hallucinatoire. Une apparition, un visage, une sensation, une îcone presque figurative, une vierge évanescente, une silhouette rappelant Adam et Eve chassés du paradis. Une cartographie minérale vue au microscope, un paysage. Quelque chose du mouvement symboliste. Une envie d'y entrer et de se laisser voyager, une envie comme lorsqu'enfant, on s'amuse à regarder le monde au travers d'un prisme de verre et que l'on ne sait plus si l'on a les pieds au sol ou dans le ciel.
La peinture d'Evelyne est un jeu d'enfant, une manière de ne plus savoir où l'on est, de faire l'expérience physique de nager à l'envers ou de voler sans boussole et de faire resurgir de sa mémoire des émotions que l'on croyait mortes.
C'est un art qui vient de l'ombre pour donner forme au vivant, un art du surgissement délicat.
Karim Abdelaziz
Comédien, auteur, metteur en scène